Sous un ciel bleu éclatant, une rivière serpente entre des montagnes de granit, l’eau claire glissant sur les pierres lisses, scintillant sous l’étreinte chaude du soleil. Un minéral, un petit cristal de quartz, reposait au fond de l’eau, caché parmi les cailloux. Il avait longtemps observé, depuis son abri sous l’eau, la danse du soleil à la surface, ses rayons créant des éclats de lumière qui illuminaient son monde submergé.

Chaque jour, l’eau l’enveloppait, le nourrissant d’une fraîcheur vitale, tandis que le soleil lui apportait sa chaleur, ses rayons caressant sa surface, lui conférant des éclats temporaires de lumière pure. Le minéral, bien que figé dans sa forme, se sentait vivant grâce à la rencontre entre ces trois forces : l’eau qui l’adouci, le minéral qui restait solide, et le soleil qui réchauffait l’âme de la rivière, éclairant l’ensemble du monde naturel.

Un jour, alors que le soleil se couchait derrière les montagnes, un vent léger souleva la surface de l’eau. Le cristal brilla d’un éclat intense, comme s’il voulait rendre hommage à cette danse éternelle entre la lumière, la matière et la fluidité de la vie.