Une flaque de neige tombée tardivement offre une leçon d’équilibre à l’herbe et aux fougères du sous-bois. Ensemble, ils explorent l’harmonie des saisons.
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Dans un sous-bois silencieux, où la lumière dorée d’un soleil d’hiver s’infiltrait entre les branches dénudées, un tapis de neige s’était posé, fragile, comme un secret confié au sol. Sous ce voile glacé, l’herbe et les fougères dialoguaient en silence, protégées des regards.
« Pourquoi persistes-tu à grandir même en plein hiver ? » interrogea la neige, ses flocons s’accrochant aux brins d’herbe vert tendre.
« Parce que la vie ne s’arrête jamais, même sous le froid », répondit l’herbe d’un ton paisible.
La fougère, elle, se recroquevillait dans un brun rouillé, se souvenant de la chaleur de l’été. Mais chaque goutte de rosée qui perlait sur ses feuilles était une promesse.
La neige, curieuse et fière de son éclat, décida de leur offrir un spectacle. En fondant doucement, elle dévoila ses cristaux étincelants, laissant un chemin d’eau claire caresser les racines des plantes. L’herbe, renforcée, dressa ses lames fines vers le ciel, tandis que la fougère, surprise par cette générosité, redressa légèrement son port, acceptant que même l’hiver avait sa beauté.
« Nous sommes différents, mais nous partageons le même sol », murmura l’herbe.
« Et toi, neige, tu es éphémère, mais sans toi, nous ne goûterions pas à la douceur du printemps », ajouta la fougère.
Et la neige, dans un dernier soupir, fondit avec grâce, promettant de revenir l’année suivante pour danser à nouveau.
Dans ce bois, les saisons s’entrelacent, racontant chaque jour des histoires d’équilibre et d’interdépendance. Car la neige, l’herbe et les fougères n’étaient pas des ennemis, mais des partenaires dans la symphonie de la nature.
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